Laurent Wauquiez, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, était en visite ce vendredi matin au lycée du Parc pour présenter les dispositifs sanitaires en vigueur à la rentrée dans les lycées de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Prévue lundi, cette rentrée se fera en demi-jauge, avec différents éléments mobilisés pour lutter contre le Covid-19 et protéger les élèves, les enseignants et l'ensemble des agents.
Au lycée du Parc où l'on compte près de 2000 élèves sur l'ensemble du site, ce sont donc 1000 lycéens (pour une trentaine de classes) qui feront leur retour lundi. Le lycée accueillera également les concours d'entrée pour les grandes écoles.
Les moyens mobilisés pour cette rentrée
Dans ce contexte, le président LR de la Région a détaillé les mesures mises en place dans l'ensemble de la Région. Premièrement, l'environnement numérique a été doublé en termes de capacité de connexion (plus de 200 000 connexions par jour pour suivre les cours).
Des purificateurs d'air vont être massivement déployés dans les écoles, les collèges et les lycées. En place depuis six mois dans la Région, ces purificateurs, pouvant filtrer et éliminer les particules de Covid, vont donc continuer à être installés dans les établissements scolaires.
Depuis le début de la crise, Laurent Wauquiez a évalué à 540 000 le nombre de masques distribués par la Région : un dispostif qui va s'accentuer conjointement au déploiement d'agents supplémentaires dans les établissements scolaires.
Grande nouveauté, des capteurs de CO2 permettant de vérifier l'air (en indiquant quand il est nécessaire d'aérer) ont été présentés à Laurent Wauquiez. En phase de test dans une quinzaine d'établissements, ces capteurs (250 euros l'unité) seront, en cas d'efficacité, progressivement déployés par la Région dans tous les établissements du territoire. À la sortie de la crise sanitaire, ce dispositif pourrait être toujours mobilisé afin de notamment contrôler la pollution.
En soulignant l'importance des investissements de la Région, l'ancien président des Républicains a insisté sur la nécessité de renforcer le protocole sanitaire, et ce, quoi qu'il en coûte : "Un purificateur ça peut aller de 2000 à 4000 euros. Bien sûr que ce sont des outils qui coûtent chers, mais ce qui coûte le plus cher, c'est d'avoir le virus qui circule."
À noter que comme dans les écoles, un cas positif au Covid-19 entrainera toujours la fermeture de la classe concernée.