Les actes pédocriminels commis par des membres de l'Église chrétienne, dont l'étendue a été dévoilée par le rapport Sauvé il y a quelques semaines, ont mis à mal l'image de celle-ci et de ses représentants.
Face à l'ampleur des actes recensés dans ce rapport, les évêques français, réunis à Lourdes, ont reconnu « la responsabilité institutionnelle de l'Église » qui doit entraîner selon eux « un devoir de justice et de réparation », et ont également souligné la « dimension systémique » de ces actes de violences et d'agressions sexuelles subies par des milliers de victimes.
Au cours de cette réunion qui a débuté mardi et qui va s'étendre jusqu'à lundi prochain, les évêques ont voté en faveur de « cet engagement de responsabilité », selon le porte-parole de la Communauté des Évêques de France, Hugues Woillemont.