La Biennale de Lyon est de retour pour une 16e édition. Intitulée Manifesto of fragility et déployée sur 12 sites, elle ouvre ses portes au public ce mercredi.
Elle avait été reportée l’an passé pour cause de crise sanitaire. Ce mercredi, la Biennale de Lyon fait son retour. Créée en 1991, il s’agit de l’une des plus importantes manifestations consacrée à l’art contemporain, en France, et un temps fort dans l’agenda des événements majeurs à l’échelle mondiale.
Imaginée par Isabelle Bertolotti, directrice artistique, ainsi que Sam Bardaouil et Till Fellrath, commissaires de cette 16e édition, cette dernière a été pensée comme un manifeste de la fragilité (manifesto of fragility). Elle affirme la fragilité comme intrinsèquement liée à une forme de résistance, initiée dans le passé, en prise avec le présent et capable d’affronter l’avenir. A travers ses diverses expositions et programmes, la Biennale rassemble créations nouvelles et objets plus anciens qui évoquent tous, les vulnérabilités de notre monde.
12 lieux et plus de 200 artistes sur cette édition
"La Métropole, partenaire historique de la Biennale, a toujours été attentive à ce qu’elle soit ouverte à la diversité des artistes comme des publics et cette année encore c’est une réussite. J’apprécie également le souci des commissaires d’avoir fait dialoguer œuvres historiques et regards contemporains. Notre territoire est magnifié par le travail de ces artistes et je ne peux que m’en réjouir.", déclare Cédric Van Styvendael, Vice-président en charge de la Culture de la Métropole de Lyon. Cette année, la Biennale d’art contemporain de Lyon accueille les œuvres (s’échelonnant sur deux millénaires) de plus de 200 artistes, français et internationaux. Une variété qui se retrouve également chez les publics, avec un intérêt croissant des jeunes générations. En effet, "plus de la moitié des 280 000 visiteurs de l’édition de 2019 avait moins de 26 ans", estime la Métropole.
La Biennale est composée de trois sections qui abordent toutes, le thème de cette édition. Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet propose une exploration de la fragilité fondée sur l’expérience d’une personne individuelle, figure de la révolution des Canuts, puis, Beyrouth et les Golden Sixties s’attache à exprimer la fragilité vécue à travers l’exemple d’une ville. Enfin, Un monde d’une promesse infinie étend le thème de cette Biennale au reste du monde.
Entouré d’une centaine de partenaires, dont le groupe Partouche, Illy, la ville de Lyon, ou encore la Métropole, pour ne citer qu’eux, l'événement se déploie cette année, dans 12 lieux (Lyon et Villeurbanne). 50 % d’entre eux sont en accès libre. Les voici :
- le macLyon (Lyon 1er)
- le Parc de la Tête d’Or (Lyon 6e)
- le Musée Guimet (Lyon 6e)
- le jardin du Musée des Beaux-Arts de Lyon* (Lyon 1er)
- le Musée d’Histoire de Lyon – Gadagne (Lyon 5e)
- le Musée de Fourvière (Lyon 5e)
- le musée Lugdunum (Lyon 5e)
- le Parc LPA République* (Lyon 2e)
- la Place des Pavillons* (Lyon 7e)
- les Usines Fagor (Lyon 7e)
- la gare de Part-Dieu* (Lyon 3e)
- l’URDLA – Villeurbanne*.
La Biennale d’art contemporain de Lyon est à découvrir jusqu’au 31 décembre prochain.
* en accès libre
Infos pratiques
- Biennale de Lyon : du 14 septembre au 31 décembre 2022
- Billetterie
- Tarif spécial en ligne : plein tarif, 18€
- Aux guichets : plein tarif, 20€
- Points de vente : macLyon, Musée Guimet, Usines Fagor, Office de tourisme (place Bellecour)
- En ligne : fnacspectacles.com