Ce jeudi, le procureur de Nanterre a annoncé la décision de placement en détention provisoire du policier auteur du tir mortel qui a couté la vie au jeune Naël, décédé mardi lors d’un contrôle routier.
En attendant son placement, le policier a été mis en examen et déféré devant un juge. Selon les forces de l’ordre, le policier ayant tiré sur l’adolescent aurait expliqué avoir réagi sous le coup de la peur, pour éviter de se faire percuter par le véhicule.
Malgré cela, le parquet de Nanterre n’a pas reconnu l’utilisation de l’arme de service de l’homme comme respectant les conditions légales.
Des « coups sur la tête » responsables du redémarrage du véhicule ?
Du côté des victimes, l’ami de Naël, troisième passager de la Mercedes, a tenu, lui aussi, à donner sa version des faits sur les réseaux sociaux. Il évoque notamment des « coups de cross » portés à la tête de Naël, qui auraient étourdi l’adolescent et l’auraient amené à lâcher le frein, poussant la voiture à redémarrer.