La saison estivale touche à sa fin, et cette dernière va se hisser parmi les plus chaudes sur la période 1900-2022. Chaleur et ensoleillement sont habituellement des facteurs propices à la formation d'ozone, polluant estival résultant de la transformation chimique de composés émis par les activités humaines, sous l'effet du rayonnement solaire.
Les concentrations d'ozone mesurées en 2022 sont en hausse par rapport aux deux dernières années marquées par le Covid, sans toutefois conduire à l'observation d'épisodes pollués de grande ampleur sur la région, en intensité comme en persistance. Les départements les plus touchés ont été le Rhône, la Drôme et l'Ardèche.
La qualité de l'air a régulièrement été qualifiée de mauvaise en Auvergne Rhône-Alpes entre juin et août 2022,
notamment sur le bassin Lyonnais nord Isère, la Drôme/Ardèche et l'ouest de l'Ain. Toutefois, ce qualificatif n'impose pas pour autant le déclenchement d'une vigilance pollution ou de dispositifs préfectoraux d'information ou d'alerte.