Ce mercredi, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé les premières tendances de la qualité de l’air pour l’année 2021 à Lyon et dans la région. Une amélioration de la qualité de l’air est observée depuis une dizaine d’années.
Une amélioration de la qualité de l’air
La qualité de l’air en 2021 confirme la tendance d'une amélioration sur le long terme puisque les concentrations de polluants à effets sanitaires, particules et dioxydes d’azote ont diminué de moitié, voire plus, depuis 2007. En 2021, 25 jours de vigilance pollution ont été comptabilisés contre 31 en 2020 et 47 en 2019.
Une pollution qui persiste dans certaines zones
Le secteur des transports demeure le principal émetteur de dioxyde d’azote (NO 2), avec environ 60 % des émissions totales. L’industrie contribue également aux émissions de NO 2 mais de manière moins significative (20 %). Sur l’ensemble de la région, seule la station de mesure située sur le périphérique de l’Est lyonnais continue à dépasser la valeur annuelle réglementaire.
Le chauffage individuel au bois non-performant est, lui aussi, émetteur majoritaire de particules. Il représente la moitié des émissions de PM 10 et près de deux-tiers des émissions de PM2,5. L’agriculture, les transports et l’industrie sont d’autres émetteurs de particules fines mais de manière moins significative (de 10 à 20 % selon le secteur d’activité).
Une nouvelle réglementation
En septembre 2021, l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices pour les principaux polluants de l’air. L’OMS a particulièrement revu à la baisse les seuils sanitaires de référence, divisant par quatre le seuil sanitaire annuel au dioxyde d’azote et par deux celui des PM2,5. Une nouvelle réglementation qui conduira à une très nette augmentation des territoires concernés par des dépassements réglementaires.
Ces nouvelles recommandations fixent un cap ambitieux pour mieux préserver la santé des populations. Santé publique France a évalué que 4 300 décès sont attribuables à une exposition de la population aux PM2,5 chaque année en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 6,7 % de la mortalité totale annuelle.