Trois Bulgares et un Français ont été interpellés et mis en examen pour "travail illégal en bande organisée", "traite des êtres humains aux fins d'exploitation par le travail en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Le réseau opérait depuis plusieurs années et profitait des vendanges dans le Beaujolais et le Mâconnais pour recruter une centaine de vendangeurs bulgares. Selon un communiqué de l'office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), des perquisitions ont été menées parallèlement et simultanément en Bulgarie et dans la région.
167 victimes présumées ont été dénombrées. Selon l'OCLTI, les victimes "pauvres et illettrés, ils signaient des contrats en français qu'ils ne comprenaient pas avec la promesse d'être payées soixante euros par jour (...) Les organisateurs du réseau retenaient ensuite la plus grande partie de leurs salaires qu'ils investissaient en immobilier et dans le commerce".
D'autres interpellations pourraient encore avoir lieu.