Ce mercredi, Yannick Jadot a répondu aux remontrances de Sandrine Rousseau par rapport des « tractations de couloirs » menées avec l’équipe de Christiane Taubira.
En effet, ce dimanche une réunion a été discrètement organisée entre les deux partis pour une potentiel fusion entre les candidats Yannick Jadot et Christiane Taubira. Une réunion censée être secrète en vue du premier tour de l’élection présidentielle, le 10 avril prochain.
Seulement, Sandrine Rousseau l’actuelle présidente du conseil politique l’a découvert dans les médias, à son grand agacement. « C’est de la politique à l’ancienne, exactement ce qu’il ne faut pas faire. Ou ce qu’il faut faire pour dégouter les gens de la politique, c’est-à-dire faire des réunions d’alcôve dans des caves, entre hommes en plus parce qu’il n’y avait pas une femme ».
Selon Yannick Jadot, les discussions ont porté sur « la situation politique ». Il explique, « mon équipe et mon représentant ont rappelé qu’en 2022, au regard de la situation climatique, des injustices, il y aura une candidature écologiste. Ce sera la mienne ». Il écarte par la même occasion tout rassemblement derrière Christiane Taubira.
Du côté de la candidate, cette révélation sème le trouble et c'est un réelle coup dur pour la crédibilité de sa candidature. Selon le président du Parti radical de gauche (PRG), Guillaume Lacroix, "Il est vrai que les écologistes nous ont proposé, en échange d'un ralliement de Christiane Taubira, la présidence d'une assemblée constituante, mais tout cela n'a débouché sur rien".