Le 4 juillet dernier, les élus de la Métropole de Lyon se sont réunis dans un comité de pilotage missionné par la préfète de région Fabienne Buccio vis-à-vis du projet d’élargissement de l’autoroute A46. Ce projet, porté par l’Etat, à l’origine, visait à élargir l’A46 pour la transformer en deux fois trois voies entre Saint-Priest et Ternay dans le but de la désengorger.
Lors du rassemblement du comité, cependant, il semblerait que ce projet ait été abandonné, au profit d’une nouvelle idée de prolongement de l’A432, qui desservirait Lyon Saint-Exupery et traverserait une partie de l’agglomération de Vienne Condrieu, puis le pays roussillonnais pour finalement relier Chanas.
Une décision en l'absence des principaux concernés
Si cette proposition a été privilégiée par le comité de pilotage, dont la grande majorité des élus de la métropole lyonnaise présents (212 voies contre 106 pour un autre tracé) ; le seul hic de l’affaire réside dans le fait que les élus concerné par le nouveau tracé de l’A432, à savoir les élus de Vienne Condrieu Agglomération (VCA) et d’Entre Bièvre et Rhône (Eber), n’étaient pas conviés au comité. Ils n’ont donc pas eu leur mot à dire, sur une situation qui semble les concerner au plus haut degré.
Du côté des élus de Vienne Condrieu Agglomération (VCA) et d’Entre Bièvre et Rhône (Eber), les réactions sont vives et la colère monte. Pour Sylvie Dézarnaud, la présidente d’Eber, cette décision, c’est purement du « foutage de gueule » : « Non seulement, ça ne respecte pas le périmètre initial de la concertation, mais en plus on n’était ni convié, ni représenté à ce comité de pilotage. Les bras m’en sont tombés ».
Afin de faire savoir leur mécontentement, les élus du pays Viennois et du pays Roussillonnais se sont joints pour rédiger un courrier adressé à la préfète de région.