Les incidents remontent au 29 mai dernier. Ce lundi 19 septembre, l’opération "Ultras 42" a démarré à six heures du matin et mobilisé plus d'une centaine de fonctionnaires de police. Elle a permis l’interpellation de 26 supporters ultras de l'AS Saint-Étienne (Loire), dont un mineur et une femme, à leur domicile et leur placement immédiat en garde à vue.
Ils sont soupçonnés d'avoir participé à des violences survenues, dans le stade Geoffroy-Guichard après le coup de sifflet final et la défaite des Verts face à Auxerre (aux tirs aux buts), synonyme de relégation en Ligue 2. Après envahissement de la pelouse, des fumigènes et des mortiers d'artifice avaient été lancés vers la tribune officielle.
La Direction départementale de la sécurité publique de la Loire avait indiqué ces derniers mois que quatre policiers travaillaient à plein temps sur cette affaire, notamment en exploitant les images des 250 caméras de l’intérieur du stade, ainsi que celles de la ville de Saint-Étienne, aux abords de l’enceinte. Ces violences impliquant 150 à 200 hommes, souvent dissimulés sous des capuches, foulards et écharpes, avaient duré près de deux heures et provoqué d’importants dégâts (estimés à 500 000 euros par l'AS Saint-Étienne et 90 000 euros par la métropole).
A la suite de ces incidents, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait infligé à l'ASSE six points de retrait en championnat de Ligue 2, dont trois fermes, et six matches à huis clos dont deux avec sursis.