Condamné à la perpétuité en 1996 pour le meurtre de toute sa famille, Jean-Claude Romand était libérable depuis 2015, après une période de sûreté de 22 ans. Pendant plus de 15 ans, le « faux docteur Romand » avait menti à son entourage, se faisant passer pour un médecin travaillant pour l’Organisation mondiale de la Santé, avant d’assassiner en janvier 1993 son épouse, ses deux enfants et ses parents alors que la vérité allait éclater.
Cette libération reste néanmoins conditionnée à une période de placement sous surveillance électronique probatoire d’une durée de deux ans à l’issue de laquelle le condamné sera soumis pour une durée de dix ans à des mesures d’assistance et de contrôle. Selon un communiqué de presse du parquet général de Bourges, la décision doit être mise à exécution avant le 28 juin.