Ce mercredi, des incidents ont eu lieu dans les prisons de Saint-Quentin-Fallavier, de Lyon-Corbas et de Villefranche-sur-Saône.
S'il n'y a pas de blessés à déplorer, la situation se détériore dans les centres pénitenciers de la région depuis la décision de supprimer les parloirs et de fermer les ateliers dans lesquels les détenus pouvaient travailler.
Les détenus auraient refusé de retourner dans leurs cellules après la promenade journalière. Des bouts de grillages ont été arrachés. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité sont déployées, avec parfois l'appui des gendarmes.
L'UFAP dénonce que ni masque ni gants ne sont autorisés pour les agents de surveillance. Les effectifs sont déjà réduits par des quatorzaines et des suspicions d'infections. L'UFAP demande à limiter les déplacements des détenus par mesure de précaution.