Le département de Saône-et-Loire agit pour un environnement plus sain et lance un projet "Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens". D'ici 2024, 4 axes stratégiques sont mobilisés.
Les perturbateurs endocriniens sont des "substances qui interagissent avec nos hormones" d'après l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Toujours selon l'institut, les principales sources à laquelle la population s'expose sont l'eau, l'air, l'alimentation mais aussi des produits manufacturés. Les principales conséquences sur l'organisme sont une hausse de la fertilité, l'apparition de cancer ou de problème en lien avec la thyroïde.
4 axes de travail
Dans un premier temps, le département souhaite "réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens en agissant pour une alimentation et un environnement sain dans les collèges et auprès des ménages."
Le second axe de travail est celui "d'appeler les professionnels de santé, de la petite enfance et les collectivités à se saisir de la question des perturbateurs endocriniens."
Ensuite, la préfecture souhaite "agir en tant que Département écologiquement responsable et investi dans l’exemplarité des politiques publiques qu’il porte."
Et pour finir, le département va "accompagner et informer de manière positive en proposant à chacun des alternatives : accompagner pour provoquer le changement."