Ce lundi, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat des Nations Unies (GIEC) a publié son sixième rapport qui alerte sur les mesures « insuffisantes » prises à ce jour. Ce document résume les six derniers rapports (depuis 2015) et présente une version actualisée de ce que les scientifiques et gouvernements du monde entier disent sur le réchauffement climatique.
Dans ce nouveau rapport, le GIEC met en avant plusieurs points et conclut sur son enquête :
- Il fait 1,1° C plus chaud comparé à la fin du XIXe siècle, et l’homme est responsable de ce changement climatique.
Le président du GIEC, Hoesung Lee, affirme dans une conférence de presse que le période 1970-2020 a vu la température de la Terre augmenter considérablement. 42 % des gaz à effet de serre émis depuis 1850 l’ont été depuis 1990, rapportent nos collègues d'Ouest France. Ce changement de température serait causé par l’homme et ses activités.
- Les impacts du réchauffement climatique sont déjà visibles un peu partout dans le monde.
Selon le rapport, de nombreux extrêmes météorologiques et climatiques ont déjà lieu dans toutes les régions du monde. Ils se sont multipliés ces dernières décennies et se manifestent par des canicules, des vagues de chaleur, de la sécheresse ou des pluies extrêmes. Le rapport ajoute que le niveau des mers a augmenté de 20 cm entre 1901 et 2019.
- Le réchauffement se manifeste comme une injustice.
Il souligne également qu’entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes vivent dans des contextes qui les rendent très vulnérables au changement climatique.
- Il sera difficile de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C.
Le rapport conclut tout de même de façon positive. Se mettre à agir tous ensemble contre le réchauffement climatique entraînerait de nombreux « co-bénéfices ». Cela permettrait notamment aux Hommes d’améliorer leur productivité agricole, leur santé, et leur bien-être.