Michèle, 64 ans, a été reçue en mairie par la justice pénale de proximité après avoir été identifiée par les caméras de surveillance de la ville, trois affiches abordant les sujets de féminicides notamment les violences faites aux femmes.
En revanche, pour le parquet de Roanne, le fait de coller une affiche sur un mur n’est pas considéré comme un délit ou une dégradation. Une fois les affiches retirées, les murs n’étaient pas abîmés et donc cela ne justifie pas en un délit et une dégradation des biens publics et privés d’après le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini.
Les colleuses d’affiches ne seront donc pas poursuivies pénalement, elles recevront simplement une amende de 1 070 euros, représentant les frais d’intervention de nettoyage de la ville.