Le Havre s'est fait peur au terme d'une fin rocambolesque et à suspense* mais le club normand, vainqueur de Dijon (1-0) vendredi soir, a bel et bien assuré son titre de champion de Ligue 2 et son retour en Ligue 1 pour la première fois depuis 2009. Le DFCO accompagne pour sa part Niort et Nîmes en National.
Le dauphin du Havre, qui l'accompagnera en Ligue 1, devrait être Metz, qui s'est imposé de son côté contre Bastia (3-2) et termine 2e, en attendant le verdict du match entre Bordeaux et Rodez, arrêté définitivement suite à l'agression d'un joueur de Rodez par un individu descendu de la tribune bordelaise, après l'ouverture du score des Ruthénois... alors que les Girondins jouaient la montée à domicile. Les Bordelais s'exposent à un match perdu sur tapis vert et une deuxième saison d'affilée en L2.
Un donnée importante concernant la dernière place concernant une descente en National. En attendant une réponse des instances, Rodez se retrouve 17e (43 points) et donc potentiellement relégué. Mais si les Ruthénois remportent ce match sur tapis vert, alors le FC Annecy, actuellement 16e (45 points) après son revers (1-0) face au Paris FC (7e), en fera les frais puisque Rodez prendra un point d'avance.
Parmi les autres rencontres de cette ultime journée de championnat, Laval (14e) a assuré son maintien dans le temps additionnel (1-2) en battant Amiens (12e), Valenciennes (15e) est également maintenu malgré son revers (2-0) à Saint-Étienne (8e). Caen (5e) a perdu (1-0) à Pau (13e), Guingamp (6e) a pris le meilleur sur Grenoble (10e), et les deux équipes déjà reléguées que sont Niort (20e) et Nîmes (19e) ont respectivement accroché QRM (3-3) et battu Sochaux (3-1), les 11e et 9e.
* La rencontre a été interrompue plusieurs minutes après l'envahissement du terrain quelques secondes trop tôt de la part des supporters havrais, descendus sur la pelouse avant le coup de sifflet de l'arbitre. M. Lissorgue est finalement ressorti du vestiaire pour donner un nouveau coup d'envoi et siffler une « vraie » fin de match, en l'absence des Dijonnais restés dans leur vestiaire.