Ce lundi, Etienne Blanc, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, annonçait que l'Union Européenne était prête à financer 50 % de la liaison Lyon-Turin, incluant le tunnel transfrontalier et les voies d’accès à l’ouvrage, soit un coût de 2 milliards d'euros.
Une annonce qui a visiblement surpris le ministère chargé des Transports. Celui-ci a "démenti formellement toute décision nouvelle de la Commission européenne concernant le financement du projet". Selon le Ministère, le fait que Bruxelles soit prêt à porter de 40 à 50 % son financement des projets d'interconnexion en Europe ne concernait pas spécifiquement la ligne Lyon-Turin.
La région n'a pas manqué de réagir dans un communiqué en annonçant que "les services de la Commission ont bien confirmé que les accès français étaient éligibles au Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE) et qu’ils pouvaient bénéficier, à ce titre, d’un financement communautaire à la même hauteur que le tunnel transfrontalier, soit 40% à l’heure actuelle, voire 50%".
Laurent Wauquiez, président de la Région, a donc écrit à la ministre des Transports "pour porter à sa connaissance cette information majeure qu’elle ne détenait manifestement pas, et l’inviter, dans un esprit constructif, à entreprendre les démarches nécessaires auprès de Bruxelles".