Après le mois de mai, l'expérience se renouvelle en ce mois d'août. A l'hôpital Saint-Joseph à Marseille (8e arrondissement), des sessions d'accompagnement artistique sont organisées pour les patients diabétiques de type 1, selon les informations de La Provence.
Des sessions pour 5 à 6 malades animées par le "Théâtre du vécu". Elles se déroulent en trois temps : le premier jour, chacun est invité à évoquer son rapport au diabète en écrivant un dialogue entre lui et une autre personne ou sa maladie ; le deuxième jour, chacun échange avec le metteur en scène, Marcos Malavia, pour façonner la représentation de cette scène ; enfin le troisième jour deux comédiens la jouent devant l'ensemble des participants et les soignants. Les retours sont positifs au niveau des patients.
En France, sur 3 millions de personnes sont diabétiques, 10 % sont de type 1. Cette maladie auto-immune se déclare généralement chez des patients jeunes et attaque le pancréas, qui ne sécrète alors pas l'insuline nécessaire pour que les cellules absorbent le glucose (sucre), leur carburant, rappelle le quotidien régional. D'où un excès de glucose dans le sang qui peut avoir de graves conséquences comme l'insuffisance rénale.
Pour maintenir un taux de glucose moins délétère, ces personnes sont contraintes à le vérifier très régulièrement et à s'injecter de l'insuline pour le réguler. C'est l'hypoglycémie qui l'angoisse le plus, le patient : son rythme cardiaque s'accélère, ses mains tremblent, avec un besoin de s'allonger et de manger du sucre. Sous pression, les patients diabétiques de type 1 sont deux fois plus déprimés que la population générale et pourraient souffrir d'un stress post-traumatique.