Sur une période de plusieurs mois cette année, un couple d'enseignants exerçant à Marseille avait reçu trois lettres anonymes les menaçants de mort, dont une accompagnée d'une photo de Samuel Paty, le professeur d'histoire assassiné lors de l'attaque terroriste perpétrée le 16 octobre 2020.
Face à l'emballement médiatique qu'avait pris cette affaire, un artisan de 34 ans, en litige commercial avec le couple, s'était rendu à la police et avait avoué être le corbeau et l'auteur de ces lettres.
Motif de ces lettres menaçantes : la mise en place d'une procédure civile à cause d'un panneau mal fixé planté par l'artisan près de la piscine des enseignants, que ce dernier avait refusé de remplacer.
Jugé jeudi, l'artisan a été condamné à 18 mois de prison avec sursis.