Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) pointe du doigt de nombreux dysfonctionnements au sein de l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille, alors géré par le médiatique Didier Raoult.
C'est nos confrères du journal La Provence qui ont pu avoir accès à ce rapport. D'après ces derniers, d'importants dysfonctionnements et dérives graves au sein l'IHU sont mis en cause. "Un rapport accablant qui dresse le constat d'un pôle d'excellence à la dérive, en matière de recherche comme de soins des patients", écrit le quotidien.
Les inspecteurs de l'Igas se sont entretenus avec 300 salariés de l’institut spécialisé dans les maladies infectieuses et tropicales. Parmi elles, une bonne cinquantaine aurait fait part "d'une situation allant du malaise à une forte souffrance liée à leur activité professionnelle".
D’après les conclusions de ces entretiens, des patients se seraient vu prescrire des traitements "qui ne respectent pas le code de santé publique", ce qui serait selon le rapport de l’Igas, "de nature à relever d’une qualification pénale".
Dans ce rapport, Didier Raoult est décrit comme "omnipotent". Il aurait un fonctionnement très autoritaire et aurait mis en place une "logique de soumission".