Avant le dernier Conseil des ministres avant les vacances d'été de l'exécutif (13h), certains ministres ont déjà réalisé plusieurs mesures sur le pass sanitaire. Invité de la matinale de France Info, ce mercredi, Jean-Michel Blanquer s’est exprimé sur la rentrée scolaire.
Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé une entrée en vigueur du pass sanitaire, entre le 7 et le 10 août. Invité de BFMTV, le ministre a détaillé sa mise en application. Il affirme que les contrôles ne seront pas systématiques pour les voyages en TGV, mais plutôt "aux abords des quais, aléatoirement à bord des trains et à l’arrivée." Les contrôles seront effectués par les cheminots, le service de sécurité de la SNCF ou la police. Désaccord du côté des syndicats : le syndicat Sud Rail a appelé les cheminots à ne pas les assurer.
En ce qui concerne les voyageurs, le ministre assure le remboursement de la SNCF pour une personne qui aurait acheté un billet de train et serait entre-temps testé positif au Covid. Au niveau des airs, Jean-Baptiste Djebbari a également annoncé l’élargissement du dispositif "ready to fly" d’Air France, qui permet aux passagers qui se rendent en Corse ou dans les DOM-TOM d’envoyer par avance leur pass sanitaire pour réduire l’attente dans les aéroports.
Aides aux entreprises pénalisées par le pass sanitaire
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est également exprimé et a réitéré son soutien aux entreprises. L'entrée en vigueur du pass sanitaire depuis le 21 juillet met en difficulté de nombreux secteurs comme les salles de cinéma, de théâtre ou encore les parcs de loisirs. Il promet de "répondre présent" pour les entreprises qui subissent ou craignent de subir des pertes en raison de l'extension du pass sanitaire. "Je veux rassurer tous ces professionnels, nous sommes toujours là, nous l'avons toujours été depuis le premier jour de la crise", explique-t-il sur RTL.
Pour le moment, "les aides sont maintenues, le fonds de solidarité est toujours actif". "À la fin du mois d'août, je recevrai l'ensemble des secteurs auquel un pass sanitaire est imposé et nous verrons avec eux quelles sont les pertes de chiffre d'affaires et nous prendrons les décisions nécessaires pour les aider", poursuit-il. Le ministre affirme qu'il "n'est pas question d'abandonner qui que ce soit dans cette crise".