Ils avaient déposé un référé environnemental contre le groupe chimique Arkema, à l’origine de nombreux rejets de PFAS (« polluants éternels »). La Cour d’Appel de Lyon a rejeté la requête. Dix associations et syndicats, ainsi que 47 victimes des perfluorés s’attendent à un long combat, annonce l’association Notre affaire à tous-Lyon, dans un communiqué.
Pour l’association, le combat ne s’arrête pas à cette décision. La mobilisation ne fait que commencer, car autour de ce référé, la prise de consciences locale est de plus en plus forte. « les rejets de PFAS d’Arkema ont fait de la Vallée de la chimie le plus gros hot spot français en termes de contamination aux PFAS » regrette l’association.
Plus de 200 000 personnes impactées
La cour d’appel la rejette « sans se pencher sur le fond de l’affaire », en considérant que les victimes n’avaient pas le droit de faire appel niant leur droit à un recours effectif", condamne l’association.
Pour l’avocate Louise Tschanz, « cette décision de justice viole le droit à un recours effectif des victimes, alors même qu’il s’agit d’une pollution d’une gravité exceptionnelle, à la fois par son ampleur (au moins 200 000 personnes impactées) et par la nature des substances toxiques déversées dans l’environnement (polluants éternels). C’est inexplicable et consternant ».
R.M